Le 22 août 2020, notre consommation a dépassé l’ensemble des ressources que la planète peut générer en un an. Ce chiffre alarme un grand nombre d’entre nous, nous rappelant que les 50 dernières années, le jour du dépassement calculé par Global Footprint Network n’a cessé de se rapprocher. A notre échelle, il n’est pas toujours facile de connaître les bons gestes pour aider la planète et faire face au réchauffement climatique. Pourtant, il est possible de contribuer individuellement à la survie de notre planète, à commencer par notre façon de consommer. Voici donc quelques petits conseils pour consommer moins mais mieux.
Une des meilleures façons d’éviter le gâchis, est de limiter la production. En effet, la fabrication d’un produit engendre une grande consommation d’énergie car nous devons utiliser des matières premières et effectuer le transport de ces produits, afin de les acheminer là où ils doivent être vendus. De nos jours, il est important de prendre conscience de l’impact de notre consommation sur l’environnement et de limiter et changer cette dernière, très souvent compulsive. Vous vous demandez comment ? Ne vous en faites pas, j’y viens tout de suite :
Pourquoi acheter de seconde-main me direz-vous alors que l’on peut acheter neuf ? Si les raisons ici sont multiples comme par exemple le fait de faire des économies ou la possibilité de trouver des pièces de collection d’occasion, nous allons nous concentrer sur l’opportunité de faire un geste pour la planète, de lutter contre la surproduction et le « sur-gaspillage » qui va avec.
La bonne nouvelle c’est que l’on trouve de tout en seconde main, que ce soit une montre, un bijou, un vêtement, de la vaisselle… il est toujours envisageable de dénicher l’objet d’occasion convoité depuis longtemps. En friperie, dans une brocante ou lors d’un vide-grenier, les opportunités se multiplient !
On a trop souvent tendance à jeter notre dévolu sur un nouvel achat dès lors que notre objet préféré commence à s’user. Pourtant si l’on veut réduire notre impact environnemental, il est grandement conseillé de réparer plutôt que de jeter et d’acheter à nouveau. Mais rassurez-vous, tout (ou presque) est réparable : qu’il s’agisse de lunettes, d’une carafe, d’un sac en cuir ou encore d’un talon de chaussure, il suffit simplement de se munir d’une bonne colle, du matériel nécessaire et d’un peu de motivation et vous réussirez à donner une seconde vie à vos objets jadis bons pour la casse.
De plus en plus de personnes choisissent cette philosophie de consommation. Les bénéfices de cette décision sont nombreux : on favorise tout d’abord une économie locale créatrice d’emploi, une qualité et une durabilité des produits (liés au savoir-faire), le respect des conditions de travail et surtout on réduit l’impact environnemental en évitant l’acheminement des marchandises, responsable en grande partie des émissions de gaz à effet de serre.
Les nombreux mouvements minimalistes que nous pouvons trouver à travers le monde, nous incite à réfléchir sur nos habitudes d’achats, aux achats en question, à leur fréquence et leur utilité. Acheter de façon minimaliste nous amène non seulement à faire des économies mais à réduire le gâchis, ô combien présent.
Notre façon de consommer est donc depuis de nombreuses années fondée sur un système de surproduction (de surconsommation et de « sur-gaspillage » également) néfaste pour la planète. Cependant, il existe de nombreuses alternatives nous permettant de limiter les dégâts irrémédiables que nous causons dès lors que nous consommons. Alors n’hésitez plus : commencez, même à petits pas, à adopter une démarche plus écologique !
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